Chaque année, plus de 120.000 Audi A1 quittent la chaîne de production d’Audi Brussels. Plus de 2.500 collaborateurs y travaillent dur. Environ 3.400 chariots de différentes hauteurs et largeurs circulent pour tirer, pousser, soulever et ranger les différentes pièces. Tout ce matériel roulant doit subir un entretien approfondi au moins une fois par an. Par ailleurs, la durée de vie des batteries de traction augmente lorsqu’elles sont régulièrement entretenues. A la recherche d’une solution qui lui fournirait un récapitulatif et qui sera efficace, Audi a fait appel à PHI DATA.
Lorsque 3.400 chariots différents circulent, il est difficile de savoir lesquels ont déjà subi un entretien et lesquels ont rapidement besoin d’être contrôlés. Les collaborateurs d’Audi Bruxelles faisaient ce qu’ils pouvaient avec des fichiers Excel qui étaient complétés chaque jour. Pourtant, certains chariots n’étaient pas contrôlés assez régulièrement. Ils devaient en outre rester disponibles dans le département de montage pendant toute l’année opérationnelle. Lors des vacances annuelles, le moment propice pour le contrôle, il arrivait cependant qu’ils soient introuvables. Cette situation pouvait compliquer le contrôle annuel obligatoire.
Audi a donc recherché une solution lui offrant une vision beaucoup plus rapide des chariots qui avaient déjà été contrôlés et de ceux qui devaient rapidement subir un entretien. La marque a opté pour un système prévoyant d’équiper chaque chariot de tags RFID passifs. Un système avec antennes orientées lit les tags dans un couloir par lequel passent chaque jour la plupart des chariots. L’équipe de maintenance assure quant à elle une tournée avec des capteurs manuels qui lui permettent de scanner les chariots qu’elle croise. Chaque collaborateur dispose de ses propres données de connexion et peut directement saisir dans le système quel chariot il a traité et les actions réalisées.
« Je savais précisément quelle solution aurait ma préférence », explique Koen Cosyns, coordinateur Facility Management chez Audi. « Les tags RFID passifs me donnent l’aperçu que je souhaite avoir, à un prix acceptable. J’ai indiqué à PHI DATA ce que je recherchais, et ils ont développé un programme sur mesure pour Audi Brussels. Cela n’a pas été simple, car il y avait beaucoup de restrictions. Les chariots à contrôler n’étaient en outre pas uniformes, que ce soit au niveau de leur format ou de leur fonction. »
Audi ne s’est pas lancée à la légère dans sa recherche du partenaire idéal. « Nous avons aussi demandé à d’autres fournisseurs quelles étaient les solutions qu’ils pouvaient offrir. PHI DATA offrait la meilleure solution en termes de rapport qualité-prix. Nous collaborions en outre déjà avec eux, puisque PHI DATA nous fournit des imprimantes et des scanners depuis plusieurs années. Ils connaissent donc bien notre entreprise et nous savons qu’il s’agit d’un partenaire professionnel et fiable. La collaboration se déroule bien et si un problème survient, il est vite résolu. »
Depuis la mise en œuvre de la solution, les réparations sont moins souvent nécessaires et la durée de vie des chariots en circulation augmente. « Pour donner une idée de l’impact de l’entretien plus régulier : nous utilisons aussi la solution pour nos batteries de traction, qui fournissent notamment de l’énergie électrique à nos chariots élévateurs à fourche et aux transpalettes. Nous suivons l’entretien de plus de 300 batteries de traction, qui représentent ensemble une valeur d’environ un million d’euros. Nous pouvons désormais rapidement voir pour ces équipements aussi quelle est la date du dernier entretien et ce qui a été fait. »
Audi utilise pour ce faire une copie du programme que PHI DATA a développé pour le matériel roulant. Les agents de maintenance effectuent une tournée avec des capteurs manuels et lisent les tags des batteries qu’ils croisent ou sur lesquelles ils travaillent. Ils peuvent à nouveau directement saisir dans le système l’entretien qui a été effectué. « Il s’agit d’un grand avantage des terminaux manuels, que nous utilisons aussi bien pour les batteries que pour les chariots à l’arrêt. Les collaborateurs scannent les tags RFID et peuvent directement voir dans la base de données si un entretien est nécessaire. Auparavant, ils devaient d’abord naviguer dans d’interminables listes Excel. La durée de vie de nos batteries de traction, qui était autrefois de trois à cinq ans, peut désormais atteindre jusqu’à sept ans grâce à la maintenance régulière. »
A terme, Audi envisage d’étendre la solution. « Nous étudions à présent quelles sont les données que nous pouvons collecter à l’aide de tags RFID pour les unités liées à la production. Nous voulons à nouveau collaborer avec PHI DATA pour ce projet. »